mercredi 11 mars 2020

Interpellation citoyenne


Réponses de la liste « Unis pour Brié » aux questions du comité citoyen

Version téléchargeable ici


Le comité citoyen a élaboré une liste de questions sur le devenir de la commune à partir des enquêtes publiques et des attentes des citoyens lors des différentes consultations sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme), le PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal), le PLH (Plan Local d’Habitat) et le PDU (Plan des Déplacements Urbains). Ces plans définissent le programme d’action de la MeTrO à l’égard des communes pour les années futures. Il faut savoir que ces plans sont eux-mêmes discutés dans le cadre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) et du PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) qui donnent les principes directeurs des politiques territoriales admises et votées par l’ensemble des maires de la MeTrO dans les années 2014-2016 et donc mûries de longue date. Les citoyens étaient admis à la plupart des réunions de consultation organisées par la MeTrO, et le comité citoyen de Brié-et-Angonnes a participé à toutes ces réunions et a acquis une compétence sur les sujets tout en transmettant le point de vue des Briataux et des problèmes intercommunaux du plateau comme la mobilité, l’habitat et la transition énergétique.

C’est donc depuis cette position de recul et de réflexion que le comité citoyen a souhaité poser des questions aux deux listes candidates sur ces sujets. Malheureusement la liste « Brie-et-Angonnes avenir » a refusé de nous répondre. Nous vous présentons donc uniquement les réponses de la liste « Unis pour Brié ». Dans la réponse, cette liste fait référence à des engagements dont vous pouvez trouver les détails  sur www.brie-2020.fr.

1 - Circulation, mobilités

Question = La circulation et la mobilité sont les préoccupations majeures des Briataux : difficultés de circulation à la traversée des hameaux, insécurité des vélos et des piétons notamment sur la
RD5. Les effets résultant en sont la pollution et les nuisances sonores. Des tentatives comme l’auto-stop, le covoiturage ont échoué. Faut-il les relancer ? Quelles solutions pour améliorer les transports en commun sur la commune ? Faut-il mettre des navettes ? Que comptez-vous faire en plus des pistes cyclables dont le projet est lancé dans le PDU (Plan de Déplacement Urbain) ?

Réponse = Le PDU (Plan de Déplacements Urbains) prévoit la mise en place d’un « point M » (M pour Mobilité) servant à mieux définir la vocation de parking relais qui a été identifiée à Tavernolles et qui doit permettre d’officialiser ou d’agrandir le parking relais afin de faire de Tavernolles un des principaux points d’accès au réseau de transport en commun.

Le PDU a également ciblé la route Napoléon, dans la traversée de Tavernolles, dans un objectif d’amélioration de l’insertion des transports collectifs et cycles.

Il faut toutefois mesurer que sur la commune de Brié-et-Angonnes nous ne disposons pas d’une densité de logements forte. La mise en place de Transports en Commun est coûteuse car l’utilisation de ces derniers par les usagers se concentre le matin et le soir.

En outre, le chiffre de 13 100 véhicules traversant quotidiennement Tavernolles est souvent cité.

Sur ce nombre, le principal enjeu est de réduire l’« auto-solisme » ; près de 90% des voitures n’ont qu’un passager. Le covoiturage pourrait être largement encouragé et simplifié. D’autre part, compte tenu du nombre d’habitants sur la commune, la plus grande partie de ce trafic à une origine extérieure. Il faut donc une démarche intercommunale pour avoir un vrai impact.
La liste « Unis-pour Brié » s’engage à étudier avec Grenoble-Alpes Métropole la possibilité d’augmenter le nombre de bus sur les plages horaires où les besoins sont les plus importants.
La liste « Unis-pour-Brié » s’engage également à militer pour la mise en place d’un train tram
Vizille/ Pont de Claix gare multimodale pour désengorger le trafic qui traverse Brié-et-Angonnes.

2 - Habitat 2030

D’après toutes les questions qui ont été posées en réunions publiques ou sur Carticipe, la répartition de l’habitat sur la commune mérite réflexion. Où voyez- vous l’extension future de la commune ? Avec quel type d’habitat (immeuble, habitat intermédiaire, etc.) ? Vous engagez-vous à consulter très en amont les habitants sur cette question et sur celle qui concerne la nature des logements (logements sociaux, primo-accédant, etc.) ou de leur destination (jeunes, personnes, âgées, personnes dépendantes, etc.) ?

Il est indéniable que Brié-et-Angonnes est un village attractif grâce au fait qu’il a su garder son aspect champêtre et proche de la nature. Donc, de nombreuses familles souhaitent y vivre ou y rester. Ainsi, la pression est forte pour rendre des terrains constructibles. Il faut savoir entendre les attentes des habitants mais aussi savoir lutter contre l’étalement urbain.
Que devons-nous répondre à une famille qui voudrait voir son fils rester sur la commune, ou, une personne âgée qui ne peut plus entretenir son jardin et souhaite un appartement dans un immeuble ?

Dans l’élaboration du PLU (Plan local d’Urbanisme) puis du PLUi (Plan Local d’urbanisme intercommunal – qui crée une cohérence stratégique à plus grand échelle) – conformément aux directives du SCoT (Schéma de cohérence Territoriale) – 23 hectares de terrains constructibles ont été reclassés en terrains agricoles et/ou naturels. Cette action, difficile et impopulaire auprès des propriétaires concernés, a été dictée par une volonté partagée de préserver ce caractère rural de notre commune et limiter l'étalement urbain et la bétonisation.
Parallèlement, le PLUI a confirmé les « OAP logements » (Orientations d’Aménagement et de Programmation). Attention, ce sont des « orientations » pas des « décisions ». Ainsi différents cas se présentent. L’opération immobilière « Le Chuzet » portant sur 42 logements dont un permis de construire a été délivré mais fait l’objet d’un recours contentieux. Il est donc en suspens. Les deux autres OPA « Les Bioux » et « La Léchère » ne font pas pour l’instant l’objet d’une programmation. Seul à ce jour le programme « Résidence Bonaparte », 24 logements sur l’ex-site PRESI, est opérationnel.

La volonté de notre liste "Unis pour Brié" est de continuer à accueillir de nouveaux habitants de manière raisonnée et structurée ; d'où cette offre de logements collectifs permettant à des primo-accédants ou de jeunes couples avec des budgets plus contraints d’accéder à la propriété. Cette offre répond également à un désir de retour à un logement collectif pour des personnes âgées qui veulent continuer d’habiter la commune. Par ailleurs l’étalement urbain est à éviter écologiquement.

3 - PAPA le Périmètre d’Attente de Programme d’Aménagement inscrit au PLU (Plan Local d’Urbanisme)

Cette opération doit-elle être une priorité, faut-il l’abandonner, faut-il la différer et pourquoi ?
Quelle méthode pour élaborer cette réhabilitation ? Quelles orientations de caractère architectural peuvent servir de référence pour engager cette réhabilitation ou rénovation ?
Faut-il prendre en compte ou remettre en cause certains obstacles, comme la convention qui régit pour une décennie le fonctionnement de la crèche, comme le projet d’OAP (Opération d’Aménagement Programmé) de la Léchère qui se situe à l’intérieur de ce périmètre ? Faut-il utiliser tout le foncier appartenant à la commune pour réaliser cette opération ?

Il faut comprendre un élément majeur : le Périmètre d’Attente de Programme d’Aménagement (PAPA) n’est pas une opération d’aménagement.

Il s’agit d’une servitude inscrite dans le zonage et le rapport de présentation du PLU, qui permet de « figer » les constructions dans l’attente d’un projet d’aménagement sans bénéficiaire ou destination précise. Dans les zones urbaines ou à urbaniser, le plan local d’urbanisme (PLU) peut instituer des servitudes consistant à interdire, sous réserve d’une justification particulière, dans un périmètre qu’il délimite et pour une durée maximum de cinq ans, dans l’attente de l’approbation par la commune d’un projet d’aménagement global, les constructions ou installations d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement ; les travaux ayant pour objet l’adaptation, le changement de destination, la réfection ou l’extension limitée des constructions existantes sont toutefois autorisés.
Le Périmètre d’Attente de Programme d’Aménagement (PAPA) sert à bloquer une zone pour une durée de 5 ans, dans le souci de la maîtrise des parcelles concernées. Seul un projet ayant une importance communale pourrait être réalisé dans ce délai de 5 ans.

Lors de la réhabilitation de la crèche, nous avons touché des subventions provenant de la CAF. En contrepartie, nous nous sommes engagés à préserver cet équipement pour 10 ans minimum.

Donc sur L’OAP la Léchère, rien ne se fera durant ce mandat. Après cette échéance, il faudra prendre en compte tous les besoins communaux pour le choix du projet à mettre en place. Cela pourra être étudié avec la participation active des riverains, de l’association qui gère la crèche et les utilisateurs de la salle polyvalente. Il faudra une réflexion d’ensemble pour cette OAP.

4 - Le devenir des équipements publics

Sur la décennie écoulée la Commune a fortement investi dans les édifices publics notamment scolaires (écoles, cantine, salle de sport, périscolaires). Avec la forte évolution démographique envisagée, ces infrastructures sont-elles suffisantes à satisfaire les besoins ? Sinon quelles solutions à programmer ? Quel est l’avenir réservé à la crèche et à la salle Perdigon lors de la réalisation de l’O.A.P. de la Léchère ? Est-il envisagé de créer sur le prochain mandat un complexe sportif qui manque cruellement à notre village ?

Précisons que nous n’envisageons pas une « forte évolution démographique » comme cité dans la question. Les équipements publics réalisés ces dernières années sont suffisamment dimensionnés pour faire face à l’augmentation prévisible de la population. Entre 2006 et 2016, la population de Brié et Angonnes a augmenté de 286 habitants (source INSEE), soit en moyenne 28 personnes de + par an. Notre souhait est de continuer à accueillir de nouveaux habitants, sans toutefois viser un accroissement galopant !

Le point sur l’OAP de la Léchère a déjà été traité dans les questions précédentes.

Une réflexion sur l’ensemble des besoins sera lancée au cours de ce mandat afin de programmer les équipements prioritaires à venir.

L’école est suffisamment dimensionnée. Si besoin, une salle de classe supplémentaire pourrait être créée en lieu et place du préau. La cantine est capacitaire : une adaptation du nombre de services peut être mise en place en fonction des effectifs à servir.

En matière d'équipements sportifs, notre commune bénéficie d'une salle de sport créée lors du nouveau complexe scolaire. Les dimensions ne répondent pas aux exigences d'un gymnase, du fait de contraintes techniques lors de la construction. Toutefois, elle répond parfaitement aux besoins scolaires et à ceux des associations pour y faire des activités sportives. Elle est fortement utilisée par le pilâtes (Brié Sport) ou l’Escrime (GUC). Elle sera encore plus utilisée grâce au centre aéré que nous voulons mettre en place.

Par ailleurs, la salle PERDIGON située derrière la créche, est également utilisée pour certaines activités, telles que le Taekwendo, le tai chi, la gym, ...

Enfin, nous avons 3 terrains de tennis (en cours de rénovation), un city park et bientôt un 2ème ; sans compter notre environnement propice à de nombreuses activités de plein air.
Concernant le city park, il est sujet à des critiques contradictoires sur le bruit qu’il engendre et, en même temps, sur son inutilité. Le premier avait reçu le même accueil avant que tout le monde s’accorde sur son utilité et la faiblesse des nuisances. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut des lieux derencontre pour les jeunes et les familles. Ces city park ont ce rôle.

En conclusion, il ne nous apparait pas prioritaire d'envisager la construction d'un nouveau gymnase. D’autant que pour créer un complexe sportif, il faut avoir du foncier disponible, un réseau viaire adapté et une capacité de stationnement suffisante, ainsi qu’un financement conséquent. Aujourd’hui, après une période d’investissement important (école, mairie, city park,…), aucune infrastructure de ce type n’est au programme, mais il est nécessaire d’être continuellement à l’écoute des besoins de la population, afin d’anticiper les évolutions et programmer les actions sur les mandats futurs. En attendant, nous préférons jouer la carte de la mutualisation pour partager les infrastructures existantes avec les communes voisines.

5 - Pôle d’appui de Tavernolles

Le SCoT (Schéma de cohérence territoriale) identifie Tavernolles comme « un espace potentiel de développement » susceptible de renforcer l’attractivité du village. Le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) définit Tavernolles comme un pôle d’appui de la centralité Grenoble sud. Que faut-il entendre par pôle d’appui ? Quelles sont les opérations et les améliorations qu’il faudrait entreprendre pour conforter Tavernolles comme pôle d’appui ? Quelles conséquences pour l’urbanisme et le cadre de vie des briataux ? La zone d’activités ? Une maison médicale ? Etc.

Tavernolles est un pôle d’appui pour le Sud Grenoblois et notamment pour le plateau de Champagnier et a été identifié en tant que tel. Ce point a été repris par le PLUi Plan Local d’Urbanisme intercommunal). Le pôle d’appui au titre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) est un lieu qui regroupe un certain nombre d’activités et d’équipements qui a pour but de structurer l’espace. A ce titre, le développement urbain doit s’articuler autour de ce pôle afin de conforter l’offre de logements existante mais également renforcer l’offre commerciale et de services dont les transports en communs. La question du cadre de vie est ainsi à mettre en parallèle des études du PAPA en vue de proposer des solutions sur les mobilités, la gestion des nuisances, le paysage, etc.

La liste « Unis-pour-Brié » s’engage à préserver et encourager l’activité commerciale à
Tavernolles. C’est l’engagement #3 de notre programme.

Nous souhaitons continuer à encourager la création d’un pôle de santé. Cette action est déjà engagée sur l’actuel mandat, mais à ce jour n’a pas encore abouti, malgré de nombreux échanges avec les professionnels de santé. Il faut savoir que notre commune ne fait pas partie des zones déficitaires, souvent nommées « déserts médicaux » déterminées par les Agences
Régionales de Santé. De ce fait, la mairie ne peut décider de la création d’une maison de santé. Elle ne peut qu’inciter les acteurs à agir en ce sens et favoriser le dialogue.

Concernant la zone d’activité – la compétence économique étant métropolitaine – son implantation sur le secteur PRE LA PIERRE figure au PLUi en zone de future urbanisation AU pour accueillir des artisans et petites entreprises.

6 - L’économie agricole

Compte tenu de la contradiction entre la volonté institutionnelle de soutenir cette économie agricole et la réalité de la diminution des exploitants et de la place réservée à l’export, le projet de la commune, exprimé dans le P.A.D.D (Plan d’aménagement développement durable) sous le titre « réaffirmer le projet agricole de la commune, » c’est-à-dire « préserver les espaces agricoles pour pérenniser l’activité agricole », permet-il de réussir à atteindre les objectifs du SCoT ou du PLUi ? Cette économie est-elle indispensable et pourquoi ? Existe-t-il d’autres perspectives pour favoriser le développement de l’économie agricole nourricière au service de la métropole ? Si oui lesquelles, avec quels partenaires et sous quelles formes ? Ne peut-on réfléchir à un projet intercommunal ?

La commune a la volonté de soutenir une économie agricole. C’est pour cela que la commune achète – via la SAFER – des terrains agricoles pour les relouer à des agriculteurs.

Nos terres sur le plateau ne sont pas forcément des terres maraîchères, cependant notre liste « Unis pour Brié 2020 » travaillera avec les élus du plateau sur la possibilité de créer une ceinture maraîchère.

Notons qu’actuellement, tous les agriculteurs de notre commune occupent une double activité.
Aucun ne vit exclusivement d’une activité agricole. Mais cela n’est pas une fatalité.
Avoir le statut d’agriculteur n’est pas forcément difficile ; en vivre est une autre histoire ! La majorité actuelle ne s’est jamais opposée à quelconque projet agricole. Un projet agricole
relève surtout d’une volonté individuelle, notre liste « Unis-pour-Brié » s’engage à être un facilitateur et un accompagnateur.

7 - Le réchauffement climatique, la pollution, la transition énergétique


Le GAM (Grenoble-Alpes Métropole) a mis en place une consultation publique en vue d’un projet « Air-Climat-Energie ». Dans la perspective de transmettre à nos enfants une planète en meilleur état ; quels projets, équipements et actions comptez-vous réaliser pour contribuer au niveau communal et intercommunal à l’amélioration du climat, de la qualité de l’air et à la production d’énergies renouvelables ? (Nous pensons notamment à quelques solutions comme panneaux solaires sur parkings couverts et prises électriques pour véhicules et vélos, station hydrogène, éco-quartiers, amélioration de la gestion des déchets, etc.)

Tout d’abord, si nous parlons climat ou CO2, il faut avoir une vision globale et mondiale sur l’impact des choix. Éloigner ou exporter la pollution ne résout rien pour la planète, pire, cela a souvent un impact global désastreux. Prenons les panneaux photovoltaïques ; s’ils sont produits en Chine, ils ont un coût écologique énorme car l’électricité chinoise est carbonée alors qu’elle ne l’est pas en France. Autre exemple, une ZOE est pertinente en France, mais ne l’est pas en Allemagne pour les mêmes raisons.

La meilleure énergie est celle que nous ne consommons pas. Il faut donc avoir une approche frugale et suivre Saint Exupéry : « La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer »

Chaque foyer a la possibilité, si son habitation le permet, d’avoir recours à des panneaux photovoltaïques (pour produire de l’électricité) ou thermiques (pour l’eau chaude). Au niveau de la commune, nous nous intéresserons à la possibilité d’en installer sur les bâtiments municipaux.

L’école par exemple semble parfaite pour accueillir des panneaux solaires et une étude de faisabilité sera lancée dès les premiers mois du prochain mandat. Des communes avoisinantes qui ont investi dans ce type de solutions, nous ont alertés sur des taxes spécifiques propres aux collectivités. Cela demande donc étude et réflexion !

Concernant la gestion des déchets, notre engagement #8 propose d’adapter la collecte des déchets aux besoins des Briataux. Dans un premier temps, il est nécessaire d’en diminuer la production et pour cela nous ferons preuve de sensibilisation auprès de la population adulte et des enfants pour que l’éco-responsabilité soit un automatisme, voire un mode vie. Le succès rencontré par les journées propres est très encourageant. Dans un second temps, il convient de mieux collecter les déchets pour mieux les recycler. Pour cela, nous militerons auprès de la Métro pour la mise en place de poubelles vertes dans chaque foyer et le ramassage de celles-ci en plus des poubelles grises. La mise en place de containers nouvelle génération avec de grandes ouvertures est également à l’étude.

Afin de diminuer notre impact sur l’environnement, notre liste « Unis pour Brié » a travaillé sur plusieurs engagements. Nous souhaitons mener différentes actions comme par exemple le passage à l’éclairage public LED, la mise en place d’un rucher familial etc.

Nous envisageons également de mesurer la qualité de l’air et l’émission de particules fines. En effet, les particules sur Brié-et-Angonnes ont trois origines principales (le bassin grenoblois, la circulation automobile et les cheminées), il faut récupérer des données afin de faire les bons choix.

8 - Le patrimoine rural et culturel

Le patrimoine de Brié comporte un patrimoine bâti (manoirs, maisons dauphinoises, fontaines, etc.), un patrimoine rural (fermes, paysages, sentiers, etc.) et un patrimoine culturel (mémoire paysanne, mémoire historique, traditions, etc.). Comment comptez-vous procéder pour maintenir et valoriser ce patrimoine qui risque de disparaître petit à petit ? Pensez-vous qu’il soit important d’articuler une certaine politique de la ruralité propre au plateau de Champagnier avec une vision de l’identité de Brié ?

Nous sommes conscients de notre responsabilité vis-à-vis de notre patrimoine qu’il soit rural ou culturel. De par la nature rurale de notre commune, ces deux aspects sont intimement liés. Nous envisageons de mettre en valeur nos sentiers et cours d’eau, avec des parcours d’orientation ludiques amenant aux différents lieux et bâtis remarquables de la commune. Cela permettra aux petits et grands de partir à la découverte de nos richesses patrimoniales et culturelles.

Une signalétique pédagogique annoncera ces lieux remarquables et leur Histoire in situ mais pas uniquement. C’est d’ailleurs notre engagement #6. Nous enrichirons également les cartes participatives comme le Geocaching ou OpenStreetMap afin de susciter le désir de s’y rendre et de les (re)découvrir.

Par ailleurs, notre engagement #19 « Faire aimer la culture et la lecture », prévoit des actions pour améliorer l’offre culturelle sur Brié et Angonnes, notamment en incitant des artistes à venir exposer leurs créations dans notre salle d’exposition.

9 - Appel à projets auprès de GAM

Avec le transfert des compétences à la Métropole, la Commune a bénéficié d’importants travaux au titre de la voierie, de l’assainissement, de l’eau potable. Une continuité dans l’exécution de ces chantiers est-elle envisagée notamment dans l’assainissement collectif ? Existe-t-il d’autres projets de réalisation de pistes cyclables ? Qu’en est-il de la problématique liée à la circulation automobile tant au niveau de la sécurité que de la nuisance atmosphérique et sonore ? Comment protéger la ressource et l’approvisionnement en eau potable ?

Les compétences transférées à Grenoble-Alpes Métropole font l’objet de schémas directeurs ou d’études en fonction des besoins. Comme sur le mandat qui se termine, nous veillerons à ce qu’ils soient bien pris en compte.

Une piste cyclable reliant Tavernolles à Jarrie, dont une partie est en cours de réalisation, l’autre en étude, devrait être opérationnelle courant 2021.

Le trafic routier est insupportable pour les riverains et nocif pour l’environnement. Nous devons étudier des solutions alternatives ; revoir la desserte de transports en commun, le covoiturage, pistes cyclables. Une réflexion est déjà engagée avec les communes du sud grenoblois pour une liaison train / tram entre Vizille et Pont de Claix, de manière à capter les flux de véhicules arrivant de la Mathéysine et de l’Oisans. Le parking serait positionné le long de la Romanche sur les terrains de l’ancienne gare de Vizille. Le foncier est existant, seul problème important à résoudre est la traversée de la plateforme chimique de Pont de Claix.

Bernard Charvet, ainsi que d’autres maires des communes avoisinantes, étudient cette possibilité. La solution pour réduire le trafic routier est intercommunal, il est impensable que nous puissions le résoudre en s’isolant.

Concernant la ressource en eau pour notre commune, elle n’est pas compromise pour l’instant.
Néanmoins, deux aspects sont à prendre en compte.

Tout d’abord, l’épisode de la contamination de la zone de captage à Chamrousse nous pousse à la prudence sur l’approvisionnement. Il y a clairement une prise de conscience à avoir sur l’enneigement artificiel et sur le conflit d’usage entre les sports d’hiver et les habitants.

Deuxièmement, il est nécessaire de faire attention à l’imperméabilisation des sols, de penser à récupérer les eaux de pluie et à économiser nos ressources.

Pour l’assainissement, il convient de se référer aux délibérations de la Métropole actant l’approbation du Schéma Directeur d’Assainissement ainsi que les annexes précisant la nature et la programmation des travaux dans le temps des travaux. Idem sur la question de l’eau potable.

10 - Intercommunalité

Alors que les subventions à destination des communes baissent et dans la continuité de ce qui a déjà été fait concernant la police municipale, les pompiers et la mutualisation des tennis, quels services et équipements publics envisagez-vous de mutualiser avec les autres communes du Plateau de Champagnier ? Envisagez-vous à terme un regroupement de quelques communes du plateau ?

Nous continuerons à mutualiser, comme nous l’avons engagé ces dernières années. Par exemple, il faut généraliser les prêts de matériels entre communes, les groupements d’achats.
Cela fait d’ailleurs partie de notre engagement #15.

Actuellement, le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) étudie la possibilité de créer une nouvelle caserne qui réponde aux normes et regroupe Herbeys et Brié-et-Angonnes.

Cette mutualisation permettra de disposer d’une plus grande variété de types de véhicules et matériels. Nous les soutenons dans leurs démarches pour l’acquisition d’un terrain à coût raisonnable sur notre commune.

Par ailleurs, nous envisageons de créer un centre de loisirs. C’est notre engagement #1. Nous disposons déjà de tous les équipements et infrastructures pour le faire.

Le centre de loisirs de Brié et Angonnes pourra accueillir les enfants d’autres communes, et l’entraide des agents des services techniques lors de grandes manifestations poursuivie.
Sans oublier la circulation problématique à Tavernolles qui est essentiellement constituée de véhicules en transit, la solution ne peut être trouvée au niveau de la commune seule mais en concertation avec les communes avoisinantes.

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