Réponses de la liste « Unis pour Brié » aux questions du comité citoyen
Version téléchargeable ici
Le comité citoyen a élaboré une liste de
questions sur le devenir de la commune à partir des enquêtes publiques et des
attentes des citoyens lors des différentes consultations sur le PLU (Plan Local
d’Urbanisme), le PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal), le PLH (Plan
Local d’Habitat) et le PDU (Plan des Déplacements Urbains). Ces plans
définissent le programme d’action de la MeTrO à l’égard des communes pour les
années futures. Il faut savoir que ces plans sont eux-mêmes discutés dans le
cadre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) et du PADD (Projet
d’Aménagement et de Développement Durable) qui donnent les principes directeurs
des politiques territoriales admises et votées par l’ensemble des maires de la
MeTrO dans les années 2014-2016 et donc mûries de longue date. Les citoyens
étaient admis à la plupart des réunions de consultation organisées par la
MeTrO, et le comité citoyen de Brié-et-Angonnes a participé à toutes ces
réunions et a acquis une compétence sur les sujets tout en transmettant le
point de vue des Briataux et des problèmes intercommunaux du plateau comme la
mobilité, l’habitat et la transition énergétique.
C’est donc depuis cette position de recul et
de réflexion que le comité citoyen a souhaité poser des questions aux deux
listes candidates sur ces sujets. Malheureusement la liste
« Brie-et-Angonnes avenir » a refusé de nous répondre. Nous vous
présentons donc uniquement les réponses de la liste « Unis pour
Brié ». Dans la réponse, cette liste fait référence à des engagements
dont vous pouvez trouver les détails sur www.brie-2020.fr.
1 - Circulation, mobilités
Question = La circulation et la mobilité sont les préoccupations majeures des
Briataux : difficultés de circulation à la traversée des hameaux, insécurité
des vélos et des piétons notamment sur la
RD5. Les effets résultant
en sont la pollution et les nuisances sonores. Des tentatives comme
l’auto-stop, le covoiturage ont échoué. Faut-il les relancer ? Quelles
solutions pour améliorer les transports en commun sur la commune ? Faut-il
mettre des navettes ? Que comptez-vous faire en plus des pistes cyclables dont
le projet est lancé dans le PDU (Plan de Déplacement Urbain) ?
Le PDU a également ciblé la route Napoléon, dans
la traversée de Tavernolles, dans un objectif d’amélioration de l’insertion des
transports collectifs et cycles.
Il faut toutefois mesurer que sur la commune de
Brié-et-Angonnes nous ne disposons pas d’une densité de logements forte. La
mise en place de Transports en Commun est coûteuse car l’utilisation de ces
derniers par les usagers se concentre le matin et le soir.
En outre, le chiffre de 13 100 véhicules
traversant quotidiennement Tavernolles est souvent cité.
Sur ce nombre, le principal enjeu est de réduire
l’« auto-solisme » ; près de 90% des voitures n’ont qu’un passager. Le
covoiturage pourrait être largement encouragé et simplifié. D’autre part,
compte tenu du nombre d’habitants sur la commune, la plus grande partie de ce
trafic à une origine extérieure. Il faut donc une démarche intercommunale pour
avoir un vrai impact.
La liste « Unis-pour Brié » s’engage à étudier
avec Grenoble-Alpes Métropole la possibilité d’augmenter le nombre de bus sur
les plages horaires où les besoins sont les plus importants.
La liste « Unis-pour-Brié » s’engage également à
militer pour la mise en place d’un train tram
Vizille/ Pont de Claix gare multimodale pour
désengorger le trafic qui traverse Brié-et-Angonnes.
2 - Habitat 2030
D’après toutes les
questions qui ont été posées en réunions publiques ou sur Carticipe, la
répartition de l’habitat sur la commune mérite réflexion. Où voyez- vous
l’extension future de la commune ? Avec quel type d’habitat (immeuble,
habitat intermédiaire, etc.) ? Vous engagez-vous à consulter très en
amont les habitants sur cette question et sur celle qui concerne la nature
des logements (logements sociaux, primo-accédant, etc.) ou de leur destination
(jeunes, personnes, âgées, personnes dépendantes, etc.) ?
Il est indéniable que Brié-et-Angonnes est un
village attractif grâce au fait qu’il a su garder son aspect champêtre et
proche de la nature. Donc, de nombreuses familles souhaitent y vivre ou y
rester. Ainsi, la pression est forte pour rendre des terrains constructibles.
Il faut savoir entendre les attentes des habitants mais aussi savoir lutter
contre l’étalement urbain.
Que devons-nous répondre à une famille qui
voudrait voir son fils rester sur la commune, ou, une personne âgée qui ne peut
plus entretenir son jardin et souhaite un appartement dans un immeuble ?
Dans l’élaboration du PLU (Plan local
d’Urbanisme) puis du PLUi (Plan Local d’urbanisme intercommunal – qui crée une
cohérence stratégique à plus grand échelle) – conformément aux directives du
SCoT (Schéma de cohérence Territoriale) – 23 hectares de terrains constructibles
ont été reclassés en terrains agricoles et/ou naturels. Cette action, difficile
et impopulaire auprès des propriétaires concernés, a été dictée par une volonté
partagée de préserver ce caractère rural de notre commune et limiter
l'étalement urbain et la bétonisation.
Parallèlement, le PLUI a confirmé les « OAP
logements » (Orientations d’Aménagement et de Programmation). Attention, ce
sont des « orientations » pas des « décisions ». Ainsi différents cas se
présentent. L’opération immobilière « Le Chuzet » portant sur 42 logements
dont un permis de construire a été délivré mais fait l’objet d’un
recours contentieux. Il est donc en suspens. Les deux autres OPA « Les
Bioux » et « La Léchère » ne font pas pour l’instant l’objet d’une
programmation. Seul à ce jour le programme « Résidence Bonaparte », 24
logements sur l’ex-site PRESI, est opérationnel.
La volonté de notre liste "Unis pour
Brié" est de continuer à accueillir de nouveaux habitants de manière
raisonnée et structurée ; d'où cette offre de logements collectifs
permettant à des primo-accédants ou de jeunes couples avec des budgets
plus contraints d’accéder à la propriété. Cette offre répond également à
un désir de retour à un logement collectif pour des personnes âgées qui
veulent continuer d’habiter la commune. Par ailleurs l’étalement urbain est
à éviter écologiquement.
3 - PAPA le Périmètre d’Attente de Programme d’Aménagement inscrit au PLU (Plan Local d’Urbanisme)
Cette opération doit-elle
être une priorité, faut-il l’abandonner, faut-il la différer et pourquoi
?
Quelle méthode pour
élaborer cette réhabilitation ? Quelles orientations de caractère
architectural peuvent servir de référence pour engager cette réhabilitation
ou rénovation ?
Faut-il prendre en compte
ou remettre en cause certains obstacles, comme la convention qui régit pour une
décennie le fonctionnement de la crèche, comme le projet d’OAP (Opération
d’Aménagement Programmé) de la Léchère qui se situe à l’intérieur de ce
périmètre ? Faut-il utiliser tout le foncier appartenant à la commune pour
réaliser cette opération ?
Il faut comprendre un élément majeur : le
Périmètre d’Attente de Programme d’Aménagement (PAPA) n’est pas une opération
d’aménagement.
Il s’agit d’une servitude inscrite dans le
zonage et le rapport de présentation du PLU, qui permet de « figer » les
constructions dans l’attente d’un projet d’aménagement sans bénéficiaire ou
destination précise. Dans les zones urbaines ou à urbaniser, le plan local
d’urbanisme (PLU) peut instituer des servitudes consistant à interdire, sous
réserve d’une justification particulière, dans un périmètre qu’il délimite et
pour une durée maximum de cinq ans, dans l’attente de l’approbation par la
commune d’un projet d’aménagement global, les constructions ou installations
d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement ; les travaux
ayant pour objet l’adaptation, le changement de destination, la réfection ou
l’extension limitée des constructions existantes sont toutefois autorisés.
Le Périmètre d’Attente de Programme
d’Aménagement (PAPA) sert à bloquer une zone pour une durée de 5 ans, dans le
souci de la maîtrise des parcelles concernées. Seul un projet ayant une
importance communale pourrait être réalisé dans ce délai de 5 ans.
Lors de la réhabilitation de la crèche, nous
avons touché des subventions provenant de la CAF. En contrepartie, nous nous
sommes engagés à préserver cet équipement pour 10 ans minimum.
Donc sur L’OAP la Léchère, rien ne se fera
durant ce mandat.
Après cette échéance, il faudra prendre en compte tous les besoins communaux
pour le choix du projet à mettre en place. Cela pourra être étudié avec la
participation active des riverains, de l’association qui gère la crèche et les
utilisateurs de la salle polyvalente. Il faudra une réflexion d’ensemble pour
cette OAP.
4 - Le devenir des équipements publics
Sur la décennie écoulée la
Commune a fortement investi dans les édifices publics notamment scolaires
(écoles, cantine, salle de sport, périscolaires). Avec la forte évolution
démographique envisagée, ces infrastructures sont-elles suffisantes à
satisfaire les besoins ? Sinon quelles solutions à programmer ? Quel est
l’avenir réservé à la crèche et à la salle Perdigon lors de la réalisation de
l’O.A.P. de la Léchère ? Est-il envisagé de créer sur le prochain mandat un
complexe sportif qui manque cruellement à notre village ?
Précisons que nous n’envisageons pas une « forte
évolution démographique » comme cité dans la question. Les équipements publics réalisés ces dernières
années sont suffisamment dimensionnés pour faire face à l’augmentation
prévisible de la population. Entre 2006 et 2016, la population de Brié et
Angonnes a augmenté de 286 habitants (source INSEE), soit en moyenne 28
personnes de + par an. Notre souhait est de continuer à accueillir de
nouveaux habitants, sans toutefois viser un accroissement galopant !
Le point sur l’OAP de la Léchère a déjà été
traité dans les questions précédentes.
Une réflexion sur l’ensemble des besoins sera
lancée au cours de ce mandat afin de programmer les équipements prioritaires à
venir.
L’école est suffisamment dimensionnée. Si
besoin, une salle de classe supplémentaire pourrait être créée en lieu et place
du préau. La cantine est capacitaire : une adaptation du nombre de services
peut être mise en place en fonction des effectifs à servir.
En matière d'équipements sportifs, notre commune
bénéficie d'une salle de sport créée lors du nouveau complexe scolaire. Les
dimensions ne répondent pas aux exigences d'un gymnase, du fait de contraintes
techniques lors de la construction. Toutefois, elle répond parfaitement aux
besoins scolaires et à ceux des associations pour y faire des activités
sportives. Elle est fortement utilisée par le pilâtes (Brié Sport) ou l’Escrime
(GUC). Elle sera encore plus utilisée grâce au centre aéré que nous
voulons mettre en place.
Par ailleurs, la salle PERDIGON située derrière
la créche, est également utilisée pour certaines activités, telles que le
Taekwendo, le tai chi, la gym, ...
Enfin, nous avons 3 terrains de tennis (en cours
de rénovation), un city park et bientôt un 2ème ; sans compter notre environnement propice à de
nombreuses activités de plein air.
Concernant le city park, il est sujet à des
critiques contradictoires sur le bruit qu’il engendre et, en même temps, sur
son inutilité. Le premier avait reçu le même accueil avant que tout le monde s’accorde
sur son utilité et la faiblesse des nuisances. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut
des lieux derencontre pour les jeunes et les familles. Ces city park ont ce
rôle.
En conclusion, il ne nous apparait pas
prioritaire d'envisager la construction d'un nouveau gymnase. D’autant que pour
créer un complexe sportif, il faut avoir du foncier disponible, un réseau
viaire adapté et une capacité de stationnement suffisante, ainsi qu’un
financement conséquent. Aujourd’hui, après une période d’investissement
important (école, mairie, city park,…), aucune infrastructure de ce type n’est
au programme, mais il est nécessaire d’être continuellement à l’écoute
des besoins de la population, afin d’anticiper les évolutions et programmer
les actions sur les mandats futurs. En attendant, nous préférons jouer la carte
de la mutualisation pour partager les infrastructures existantes avec les
communes voisines.
5 - Pôle d’appui de Tavernolles
Le SCoT (Schéma de
cohérence territoriale) identifie Tavernolles comme « un espace potentiel de
développement » susceptible de renforcer l’attractivité du village. Le PLUi
(Plan Local d’Urbanisme intercommunal) définit Tavernolles comme un
pôle d’appui de la centralité Grenoble sud. Que faut-il entendre par
pôle d’appui ? Quelles sont les opérations et les améliorations
qu’il faudrait entreprendre pour conforter Tavernolles comme pôle d’appui ? Quelles
conséquences pour l’urbanisme et le cadre de vie des briataux ?
La zone d’activités ? Une maison médicale ? Etc.
Tavernolles est un pôle d’appui pour le Sud
Grenoblois et notamment pour le plateau de Champagnier et a été identifié en
tant que tel. Ce point a été repris par le PLUi Plan Local d’Urbanisme
intercommunal). Le pôle d’appui au titre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale)
est un lieu qui regroupe un certain nombre d’activités et d’équipements qui a
pour but de structurer l’espace. A ce titre, le développement urbain doit s’articuler
autour de ce pôle afin de conforter l’offre de logements existante mais
également renforcer l’offre commerciale et de services dont les transports en communs.
La question du cadre de vie est ainsi à mettre en parallèle des études du PAPA
en vue de proposer des solutions sur les mobilités, la gestion des nuisances,
le paysage, etc.
La liste « Unis-pour-Brié » s’engage à préserver
et encourager l’activité commerciale à
Tavernolles. C’est l’engagement #3 de notre
programme.
Nous souhaitons continuer à encourager la
création d’un pôle de santé.
Cette action est déjà engagée sur l’actuel mandat, mais à ce jour n’a pas encore
abouti, malgré de nombreux échanges avec les professionnels de santé. Il faut
savoir que notre commune ne fait pas partie des zones déficitaires, souvent
nommées « déserts médicaux » déterminées par les Agences
Régionales de Santé. De ce fait, la mairie ne
peut décider de la création d’une maison de santé. Elle ne peut qu’inciter les
acteurs à agir en ce sens et favoriser le dialogue.
Concernant la zone d’activité – la compétence
économique étant métropolitaine – son implantation sur le secteur PRE LA PIERRE
figure au PLUi en zone de future urbanisation AU pour accueillir des artisans
et petites entreprises.
6 - L’économie agricole
Compte tenu de la
contradiction entre la volonté institutionnelle de soutenir cette économie agricole
et la réalité de la diminution des exploitants et de la place réservée à l’export,
le projet de la commune, exprimé dans le P.A.D.D (Plan d’aménagement
développement durable) sous le titre « réaffirmer le projet agricole de la
commune, » c’est-à-dire « préserver les espaces agricoles pour
pérenniser l’activité agricole », permet-il de réussir à atteindre les
objectifs du SCoT ou du PLUi ? Cette économie est-elle indispensable et
pourquoi ? Existe-t-il d’autres perspectives pour favoriser le développement de
l’économie agricole nourricière au service de la métropole ? Si oui lesquelles,
avec quels partenaires et sous quelles formes ? Ne peut-on réfléchir à un
projet intercommunal ?
La commune a la volonté de soutenir une économie
agricole. C’est pour cela que la commune achète – via la SAFER – des
terrains agricoles pour les relouer à des agriculteurs.
Nos terres sur le plateau ne sont pas forcément
des terres maraîchères, cependant notre liste « Unis pour Brié 2020 »
travaillera avec les élus du plateau sur la possibilité de créer une ceinture
maraîchère.
Notons qu’actuellement, tous les agriculteurs de
notre commune occupent une double activité.
Aucun ne vit exclusivement d’une activité
agricole. Mais cela n’est pas une fatalité.
Avoir le statut d’agriculteur n’est pas
forcément difficile ; en vivre est une autre histoire ! La majorité actuelle ne
s’est jamais opposée à quelconque projet agricole. Un projet agricole
relève surtout d’une volonté individuelle, notre
liste « Unis-pour-Brié » s’engage à être un facilitateur et un accompagnateur.
7 - Le réchauffement climatique, la pollution, la transition énergétique
Le GAM (Grenoble-Alpes
Métropole) a mis en place une consultation publique en vue d’un projet «
Air-Climat-Energie ». Dans la perspective de transmettre à nos enfants une
planète en meilleur état ; quels projets, équipements et actions
comptez-vous réaliser pour contribuer au niveau communal et
intercommunal à l’amélioration du climat, de la qualité de l’air et à la production
d’énergies renouvelables ? (Nous pensons notamment à quelques solutions comme
panneaux solaires sur parkings couverts et prises électriques pour
véhicules et vélos, station hydrogène, éco-quartiers, amélioration de la
gestion des déchets, etc.)
Tout d’abord, si nous parlons climat ou CO2,
il faut avoir une vision globale et mondiale sur l’impact des choix. Éloigner
ou exporter la pollution ne résout rien pour la planète, pire, cela a souvent
un impact global désastreux. Prenons les panneaux photovoltaïques ; s’ils sont
produits en Chine, ils ont un coût écologique énorme car l’électricité chinoise
est carbonée alors qu’elle ne l’est pas en France. Autre exemple, une ZOE est
pertinente en France, mais ne l’est pas en Allemagne pour les mêmes raisons.
La meilleure énergie est celle que nous ne
consommons pas. Il
faut donc avoir une approche frugale et suivre Saint Exupéry : « La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il
n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à
retirer »
Chaque foyer a la possibilité, si son habitation
le permet, d’avoir recours à des panneaux photovoltaïques (pour produire de
l’électricité) ou thermiques (pour l’eau chaude). Au niveau de la commune, nous
nous intéresserons à la possibilité d’en installer sur les bâtiments
municipaux.
L’école par exemple semble parfaite pour
accueillir des panneaux solaires et une étude de faisabilité sera lancée dès
les premiers mois du prochain mandat. Des communes avoisinantes qui ont investi
dans ce type de solutions, nous ont alertés sur des taxes spécifiques propres
aux collectivités. Cela demande donc étude et réflexion !
Concernant la gestion des déchets, notre
engagement #8 propose d’adapter la collecte des déchets aux besoins des
Briataux. Dans un premier temps, il est nécessaire d’en diminuer la production
et pour cela nous ferons preuve de sensibilisation auprès de la population
adulte et des enfants pour que l’éco-responsabilité soit un automatisme,
voire un mode vie. Le succès rencontré par les journées propres est très
encourageant. Dans un second temps, il convient de mieux collecter les
déchets pour mieux les recycler. Pour cela, nous militerons auprès de la Métro
pour la mise en place de poubelles vertes dans chaque foyer et le ramassage
de celles-ci en plus des poubelles grises. La mise en place de containers
nouvelle génération avec de grandes ouvertures est également à l’étude.
Afin de diminuer notre impact sur
l’environnement, notre liste « Unis pour Brié » a travaillé sur plusieurs engagements. Nous
souhaitons mener différentes actions comme par exemple le passage à l’éclairage
public LED, la mise en place d’un rucher familial etc.
Nous envisageons également de mesurer la qualité
de l’air et l’émission de particules fines. En effet, les particules sur
Brié-et-Angonnes ont trois origines principales (le bassin grenoblois, la circulation
automobile et les cheminées), il faut récupérer des données afin de faire les
bons choix.
8 - Le patrimoine rural et culturel
Le patrimoine de Brié
comporte un patrimoine bâti (manoirs, maisons dauphinoises, fontaines, etc.),
un patrimoine rural (fermes, paysages, sentiers, etc.) et un patrimoine
culturel (mémoire paysanne, mémoire historique, traditions, etc.). Comment
comptez-vous procéder pour maintenir et valoriser ce patrimoine qui risque de
disparaître petit à petit ? Pensez-vous qu’il soit important d’articuler une
certaine politique de la ruralité propre au plateau de Champagnier avec une vision
de l’identité de Brié ?
Nous sommes conscients de notre responsabilité
vis-à-vis de notre patrimoine qu’il soit rural ou culturel. De par la nature
rurale de notre commune, ces deux aspects sont intimement liés. Nous envisageons de mettre en valeur nos
sentiers et cours d’eau, avec des parcours d’orientation ludiques
amenant aux différents lieux et bâtis remarquables de la commune. Cela permettra
aux petits et grands de partir à la découverte de nos richesses patrimoniales
et culturelles.
Une signalétique pédagogique annoncera ces lieux
remarquables et leur Histoire in situ mais pas uniquement. C’est d’ailleurs
notre engagement #6. Nous enrichirons également les cartes participatives comme
le Geocaching ou OpenStreetMap afin de susciter le désir de s’y rendre et de
les (re)découvrir.
Par ailleurs, notre engagement #19 « Faire
aimer la culture et la lecture », prévoit des actions pour améliorer
l’offre culturelle sur Brié et Angonnes, notamment en incitant des artistes à
venir exposer leurs créations dans notre salle d’exposition.
9 - Appel à projets auprès de GAM
Avec le transfert des
compétences à la Métropole, la Commune a bénéficié d’importants travaux au
titre de la voierie, de l’assainissement, de l’eau potable. Une continuité dans
l’exécution de ces chantiers est-elle envisagée notamment dans l’assainissement
collectif ? Existe-t-il d’autres projets de réalisation de pistes
cyclables ? Qu’en est-il de la problématique liée à la circulation automobile
tant au niveau de la sécurité que de la nuisance atmosphérique et sonore ?
Comment protéger la ressource et l’approvisionnement en eau potable ?
Les compétences transférées à Grenoble-Alpes
Métropole font l’objet de schémas directeurs ou d’études en fonction des
besoins. Comme sur le mandat qui se termine, nous veillerons à ce qu’ils soient
bien pris en compte.
Une piste cyclable reliant Tavernolles à Jarrie,
dont une partie est en cours de réalisation, l’autre en étude, devrait être
opérationnelle courant 2021.
Le trafic routier est insupportable pour les
riverains et nocif pour l’environnement. Nous devons étudier des solutions alternatives ;
revoir la desserte de transports en commun, le covoiturage, pistes cyclables.
Une réflexion est déjà engagée avec les communes du sud grenoblois pour une
liaison train / tram entre Vizille et Pont de Claix, de manière à capter les flux
de véhicules arrivant de la Mathéysine et de l’Oisans. Le parking serait
positionné le long de la Romanche sur les terrains de l’ancienne gare de
Vizille. Le foncier est existant, seul problème important à résoudre est la
traversée de la plateforme chimique de Pont de Claix.
Bernard Charvet, ainsi que d’autres maires des
communes avoisinantes, étudient cette possibilité. La solution pour réduire le
trafic routier est intercommunal, il est impensable que nous puissions le
résoudre en s’isolant.
Concernant la ressource en eau pour notre
commune, elle n’est pas compromise pour l’instant.
Néanmoins, deux aspects sont à prendre en
compte.
Tout d’abord, l’épisode de la contamination de
la zone de captage à Chamrousse nous pousse à la prudence sur
l’approvisionnement. Il y a clairement une prise de conscience à avoir sur l’enneigement
artificiel et sur le conflit d’usage entre les sports d’hiver et les habitants.
Deuxièmement, il est nécessaire de faire
attention à l’imperméabilisation des sols, de penser à récupérer les eaux de
pluie et à économiser nos ressources.
Pour l’assainissement, il convient de se référer
aux délibérations de la Métropole actant l’approbation du Schéma Directeur
d’Assainissement ainsi que les annexes précisant la nature et la programmation
des travaux dans le temps des travaux. Idem sur la question de l’eau potable.
10 - Intercommunalité
Alors que les subventions à
destination des communes baissent et dans la continuité de ce qui a déjà été
fait concernant la police municipale, les pompiers et la mutualisation des
tennis, quels services et équipements publics envisagez-vous de mutualiser avec
les autres communes du Plateau de Champagnier ? Envisagez-vous à terme un regroupement
de quelques communes du plateau ?
Nous continuerons à mutualiser, comme nous
l’avons engagé ces dernières années. Par exemple, il faut généraliser les prêts
de matériels entre communes, les groupements d’achats.
Cela fait d’ailleurs partie de notre engagement
#15.
Actuellement, le SDIS (Service Départemental
d’Incendie et de Secours) étudie la possibilité de créer une nouvelle caserne
qui réponde aux normes et regroupe Herbeys et Brié-et-Angonnes.
Cette mutualisation permettra de disposer d’une
plus grande variété de types de véhicules et matériels. Nous les soutenons dans
leurs démarches pour l’acquisition d’un terrain à coût raisonnable sur notre
commune.
Par ailleurs, nous envisageons de créer un
centre de loisirs. C’est notre engagement #1. Nous disposons déjà de tous les
équipements et infrastructures pour le faire.
Le centre de loisirs de Brié et Angonnes pourra
accueillir les enfants d’autres communes, et l’entraide des agents des services
techniques lors de grandes manifestations poursuivie.
Sans oublier la circulation problématique à
Tavernolles qui est essentiellement constituée de véhicules en transit, la
solution ne peut être trouvée au niveau de la commune seule mais en concertation
avec les communes avoisinantes.
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